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le virus n’est pas une affaire d’individus, mais bien une affaire collective. De solidarité aussi.

Spécial Covid-19 | Publié le 03 avril 2020

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Avec plus de 223 000 médecins hospitaliers et libéraux, 660 000 infirmiers, 74 000 pharmaciens, 390 000 aides-soignants, ce sont plus de deux millions de professionnels de santé qui affrontent au quotidien, de plus ou moins près, l’épidémie de coronavirus au péril de leur vie. Nous saluons leur courage et leur abnégation.

Beaucoup d’entre nous se réunissent tous les soirs à 20 heures pour les applaudir depuis le balcon. Une goutte d’eau bien sûr, mais c’est le symbole de toute une nation reconnaissante envers son personnel soignant.

Le personnel hospitalier est le plus exposé puisqu’il reçoit, aux urgences, les patients qui viennent de leur propre initiative et dans les services de réanimation les patients envoyés par les médecins de ville, ceux de l’ARS ou du SAMU. Mais sont aussi exposés les services qui ont été réorganisés pour augmenter le nombre de lits disponibles. Le télétravail étant impraticable (les soignants utilisent des réseaux sécurisés), l’ensemble du personnel, même administratif, continue à travailler sur place, dans leur établissement. Outre l’exposition au virus, chacun est soumis au stress, au manque de personnel, aux problèmes d’organisation, de garde des enfants.

 

Les médecins

La consigne, en cas de symptômes d’état grippal, consiste à s’isoler dans une pièce chez soi et appeler son médecin traitant ou un médecin par téléconsultation. Mais les cabinets des généralistes ne désemplissent pas. Certains ont pu aménager leur salle d’attente de façon à séparer les patients avec des symptômes grippaux et les autres. Lors de la consultation, les généralistes sont en première ligne. Beaucoup exercent avec des masques périmés.

 

Les infirmie(è)r(e)s et les aides soignant(e)s

Ces soignants interviennent à domicile pour assurer le suivi des patients dont les symptômes ne justifient pas une hospitalisation. Mais ils poursuivent leur activité habituelle en se rendant auprès de personnes fragiles, souvent âgées, à mobilité réduite, ou atteintes de pathologies nécessitant des soins. Difficile de changer un pansement ou de procéder à la toilette en respectant la distance d’un mètre. Or les masques manquent là aussi, ce qui leur fait craindre d’être un vecteur du virus, de domicile en domicile.

 

Les pharmaciens

Comme dans les supermarchés, des lignes marquent les distances à respecter dans l’officine pour attendre, pour se présenter au comptoir. Le nombre de personnes pouvant entrer est également défini. Les pharmacies sont prises d’assaut pour le gel hydro-alcoolique, les masques, le paracétamol, mais aussi par peur de la pénurie des médicaments en général.

 

Les réservistes

De nombreux médecins issus de spécialités parfois éloignées comme l’ophtalmologie, la dermatologie, prêtent main forte au personnel hospitalier. Il y a aussi les « réservistes », professionnels de santé à la retraite, qui viennent en renfort à la fois des soignants de l’hôpital et de la médecine de ville. Et puis fleurissent ça et là quelques beaux exemples de mobilisation solidaire comme par exemple à l’Institut Curie, ou ce sont carrément les familles et aussi les salariés de la recherche qui viennent prêter main forte au personnel soignant.

 

Afin de pouvoir les soulager dans leurs tâches quotidiennes, le réseau d’entraide enpremiereligne.fr a été lancé le 15 mars dernier pour mettre gratuitement en relation les personnes de bonne volonté et en bonne santé avec les soignants, pharmaciens, membres des services d’urgences, aides à domicile, mais aussi les personnes qui assurent l’approvisionnement en médicaments ou toutes activités qui concourent à la lutte contre l’épidémie.

 

On peut tous aider, le virus n’est pas une affaire d’individus, mais bien une affaire collective. De solidarité aussi.


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